L’ONG SOS Aide aux prisonniers et leurs dépendants (APRID) plaide pour l’évacuation des produits agricoles qui trainent dans les centres de production, vers la prison d’Uvira. Claudia Julienne Tchakubuta, coordinatrice de cette ONG a lancé cet appel ce mardi 6 juillet à Uvira.
« A Fizi, précisément à Kaseke, nous avons cultivé 4 hectares. Présentement on a déjà récolté deux tonnes de maïs destinées aux prisonniers d’Uvira et de Fizi. Le maïs est stocké présentement à Fizi. Mais nous avons encore un petit souci de l’évacuation de ce stock de maïs, nous avons besoin de transport. Par rapport à l’alimentation, nous avons un jardin au sein de la prison où nous avons cultivé des amarantes, nous avons récolté 225 kg d’amarantes pour quatre récoltes à nourrir aux prisonniers», a indiqué Claudia Julienne Tchakubuta.
Selon elle, son ONG poursuit sa mission pour la réinsertion économique des prisonniers dans la prison centrale urbaine d’Uvira. Cette structure entretient des jardins potagers dans la prison pour alimenter les prisonniers et lutter contre la malnutrition qui reste la principale cause de décès de douze détenus les six derniers mois dans cette maison carcérale.
« Nous avons notre siège social à Kikonde, dans le territoire de Fizi. C’est là que nous avions eu de terrains pour cultiver, des terrains qui nous ont été octroyés par des bienfaiteurs. Mais nous envisageons aussi trouver un autre terrain vers la plaine de la Ruzizi, là où nous aurons la facilité de transporter ce qu’on a semé dans la plaine et les apporter dans la prison », ajoute Claudia Julienne Tchakubuta.
La coordinatrice d'APRID affirme que son ONG est confrontée à d’énormes difficultés pour ses interventions.