Les violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo ont connu une baisse de près de 8% en février par rapport à janvier 2021, selon un rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme.
Le Bureau conjoint documente dans ce rapport 495 violations des droits de l’homme en février contre 539 le mois précédent.
Dans les détails, cette diminution reflète une baisse de l’ordre de 35% du nombre de violations attribuables aux FARDC alors que celles commises par les groupes armés ont augmenté pendant la même période dans l’ordre de 17%.
A l’instar du mois précédent (janvier 2021), les groupes armés ont été les principaux responsables des violations commises dans le Kasaï, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, dans des proportions de 70%.
Au nombre de ces violations, le Bureau Conjoint note des cas de violences sexuelles liées au conflit, lesquelles ont touché 25 femmes victimes.
En janvier, elles étaient 28 femmes à avoir été dénombrées.
Autre donnée phare de ce rapport, 189 violations graves des droits de l’enfant dans le cadre des conflits armés ont également été documentés en février 2021, contre 115 en janvier.