Les États-Unis condamnent les avancées du M23 dans l’Est de la RDC

Les États-Unis ont condamné mardi 7 janvier les violations éhontées du cessez-le-feu dans l’Est de la République démocratique du Congo par le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda et sanctionné par les États-Unis et l’ONU.

« Les avancées continues du M23, notamment la prise de la cité de Masisi le week-end dernier, entravent les initiatives visant à parvenir à une paix négociée dans l’Est de la RDC, et nuisent aux civils dans la région et les déplacent », indique le communiqué du Département d’État des États-Unis publié mardi. 

Il appelle le M23 à cesser immédiatement les hostilités et à respecter le cessez-le-feu.

« Nous réitérons l’appel que nous lançons depuis longtemps au Rwanda à retirer immédiatement de la RDC l’ensemble du personnel et d'équipements de la Force de défense rwandaise », insiste le communiqué.

Pour mettre fin au conflit et aux souffrances de la population locale, selon la même source, il est essentiel que la RDC et le Rwanda respectent leurs engagements à l’égard du processus de Luanda sous la médiation de l’Angola et veillent à ce que le mécanisme de vérification ad hoc renforcé soit opérationnel.

Vague de réprobations

Pour sa part, le Gouvernement de la République d'Angola exprime, dans un autre communiqué, sa « profonde préoccupation face à l'escalade du conflit et à la conquête illégale de territoire en République démocratique du Congo, constituant également une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC, comme le stipulent l'Acte constitutif de l'Union africaine et de la Charte des Nations unies ».

Dans une déclaration faite lundi 6 janvier par le porte-parole de l'Union européenne (UE), cette organisation "condamne fermement l'occupation récente par le groupe armé M23 de la cité de Masisi et ces environs, au Nord-Kivu.

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC) et cheffe de la Mission onusienne en RDC (MONUSCO), Bintou Keita, a aussi condamné ce mardi avec « la plus grande fermeté », l’offensive menée le 2 janvier par le Mouvement du 23 mars (M23) dans le territoire de Masisi.

 

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