A Beni, le 4 janvier, journée des martyrs de l’indépendance, a été commémorée dans la méditation par les acteurs de la société civile et les mouvements citoyens. Certains se sont rendus aux tombeaux des militaires, militants pro démocratie et acteurs politiques morts en défendant la cause de la patrie.
Ils y ont déposé des gerbes de fleurs et procédé également au nettoyage.
Pour le président du conseil urbain de la jeunesse dans la ville de Beni, Jimmy Kihoma, cette journée doit prendre en compte de nouveaux martyrs. Il demande surtout aux élus de plaider davantage pour l’amélioration des conditions des militaires engagés dans la protection des populations et la sécurisation du territoire national.
« Bien sûr, il faudrait continuer à commémorer cette journée, mais il faut l’adapter maintenant au contexte actuel. Il y a eu beaucoup de martyrs qui se sont ajoutés en plus de ceux-là qui se sont battus pour l’indépendance. Il y a des martyrs de la paix pour le cas de Beni. Mamadou est décédé dans le même idéal de vouloir combattre les ADF, et aujourd’hui il y a des jeunes gens militaires, les martyrs de la paix, qui sont en train de tomber sur les lignes de front », explique Jimmy Kihoma.
Il plaide pour la restauration de la paix et l’amélioration des conditions des militaires qui sont au front.
Suivez Jimmy Kihoma dans cette interview avec Marc Maro Fimbo: