RDC : retour progressif de la population dans la cité de Pinga

La population dans la région de Pinga au Nord-Kivu retourne timidement chez elle, a indiqué vendredi 16 octobre la société civile. Ce retour est motivé par la présence de la base temporaire des casques bleus de la MONUSCO ainsi que les garanties sécuritaires annoncées par le ministre de la Défense, Aimé Ngoy Mukena, lors de sa visite officielle de la semaine dernière à Pinga.

La société civile affirme que ce retour timide est surtout observé dans les trois localités que compte la cité de Pinga. Il s’agit des villages Katanga, jadis quartier général de Mwissa Shimirayi Guidon ; Nkassa dans le groupement Ihana et Boshimo dans le groupement des Bashali Mokoto. Selon la même source, quelques habitants quittent leurs lieux de cachette et regagnent la cité.

Les sources administratives de Pinga et la société civile précisent également que ces habitants disent être surtout réconfortés par la présence de la MONUSCO, qui a installé sa base à Pinga. Ils se disent faire confiance aux promesses d’une paix durable faites par le ministre Amé Ngoy Mukena.

La population est rassurée également par les patrouilles diurnes et nocturnes menées conjointement par les casques-bleus indiens de la MONUSCO et les soldats des FARDC déployés dans la zone.

Ce retour progressif est aussi justifié par la rentrée scolaire. Quelques parents viennent inscrire leurs enfants en dépit du mauvais état dans lequel se trouvent les écoles et leurs habitations.

Ces habitants de Pinga s’adonnent à la réfection de leurs cases détruites pendants affrontements. En attendant le retour effectif de la population dans la cité, la situation humanitaire reste préoccupante.

 

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