Plus de 800 familles des déplacés se trouvant actuellement dans les champs pénitentiaires de Nyongera et dans les familles d’accueil à Rutshuru vivent dans des conditions difficiles et infrahumaines. L’alerte a été lancée samedi 23 mai 20 par le député provincial Bonaventure Shirimpuhwe. Selon cet élu du territoire de Rutshuru, ces déplacés, arrivés en mars 2020 à Rutshuru, ont été chassés du territoire de Lubero depuis 2017 à la suite des tensions armées.
Dans une correspondance adressée au gouverneur de province, le député Shirimpuhwe sollicite du gouvernement provincial et des organisations humanitaires, une assistance en faveur de ces déplacés, en attendant leur retour dans leurs milieux de provenance.