Revue de presse du mercredi 11 décembre 2019.
A travers un communiqué, par la bouche de son nouveau coordonnateur Adolphe Muzito, LAMUKA estime qu'il n'est pas opportun pour la RDC de consentir au retrait de cette Mission onusienne, à cause de la déliquescence actuelle de l'État, rapporte 7sur7.cd.
Il a cependant saisi l'opportunité pour interpeller davantage la MONUSCO à renforcer son efficacité dans la protection de la population. Plusieurs recommandations lui ont été formulées, à savoir : de renforcer davantage le mandat de la MONUSCO, en application du chapitre 7 de la Charte des Nations unies, et de s'impliquer dans l'obtention d'un consensus national, autour des réformes structurelles nécessaires, notamment celles sur les forces de sécurité.
Actualité.cd s’intéresse aussi à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et indique que « le Trésor américain sanctionne Musa Baluku, chef des rebelles ADF et cinq de ses proches ». Il s’agit d’Amigo Kibirige, Muhammed Lumisa, Elias Segujja, Kayiira Muhammad et Amisi Kasadha.
Ces derniers sont accusés d’avoir parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique pour commettre de graves atteintes aux droits humains dans la région de Beni, dans l’est de la RDC où la rébellion accusée des massacres des civils depuis plus de cinq ans, complète le média en ligne.
Budget 2020
Les sénateurs sceptiques sur la mobilisation de 10 milliards USD, écrit Forum des As, qui rapporte que le gouvernement Ilunkamba, par le biais de son vice-Premier ministre en charge du Budget, Baudoin Mayo, a présenté mardi 10 décembre, le projet de budget 2020 au Sénat. Il a été précédé par le ministre des Finances Sélé Yalaghuli, qui a fait l'économie de la loi de reddition des comptes de l'exercice 2018.
Face à l'impératif du temps, les sénateurs n'ont plus que quatre jours pour soit approuver, soit désapprouver ce projet de loi qui leur est présenté à quelques jours de la fin constitutionnelle de la session ordinaire de septembre, prévue ce samedi 14 décembre. Impossible pour quiconque sait que les recettes des miniers sont à revoir à la baisse car les prix des cours du cuivre et du cobalt sont en train de connaitre une chute vertigineuse. Partant, les sénateurs qualifient ce Budget de 10 milliards USD de non sincère et irréalisable. On peut trouver la substance des préoccupations des élus des élus dans les interventions de Carole Agito et Evariste Boshab Mabudj, restitute le quotidien.
Loin des parlementaires, l’Agence congolaise de presse (ACP), informe que Jean-Baudouin Mayo a assuré les délégués du Fonds monétaire international (FMI) de son implication pour la maîtrise des dépenses lors de l’exécution du budget 2020.
Il a fait savoir que les dépenses pour l’exercice 2020 seront effectuées secteur par secteur, à travers un déploiement des gestionnaires et comptables de son ministère en vue d’éviter certaines dépenses urgentes, tout en veillant au respect des normes pour ne pas tomber dans les dépassements budgétaires.
Tshisekedi devant le congrès
Sauf imprévu, annonce Le Potentiel, c’est le vendredi 13 décembre que le chef de l’État Félix Tshisekedi s’adresse à la nation, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Le premier message aux représentants du peuple qui siègent à l’Hémicycle.
Le moment est crucial tant pour la nation que pour lui-même. Arrivé au pouvoir au terme des élections du 30 décembre 2018, Félix Tshisekedi doit maintenant rassurer son peuple et le convaincre de la trajectoire qu’il a choisie jusqu’en 2023. Au-delà de ses promesses électoralistes de 2018, la population attend maintenant le voir à l’œuvre, estime le tabloïd.
Le Phare s’intéresse à la photo montrant le Président congolais, Félix Antoine Tshisekedi, assis côte-à-côte avec son homologue du Rwanda, Paul Kagame, tenant la main de ce dernier et devisant avec lui en souriant, lors de la cérémonie d’ouverture du 9me Sommet des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, enflamme les réseaux sociaux depuis 48 heures.
Des acteurs politiques, plus préoccupés par la recherche d’une petite publicité gratuite que par la défense des intérêts vitaux de la Nation, ont sauté sur l’occasion pour estimer que Félix Antoine Tshisekedi n’aurait pas dû se trouver dans la proximité de l’homme fort de Kigali, à cause de la situation qui continue de prévaloir dans la partie Est du pays et dont ils tiennent pour responsable, le Président rwandais. Selon l’analyse du journal, c’est une « polémique stérile » !
Dans le même ordre d’idées, Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement « seuls les esprits peu lucides y voient une trahison », écrit Cas-info.ca
Cette photo, partagée par la présidence du Rwanda et la presse présidentielle de la RDC a notamment été critiquée par le candidat malheureux, Seth Kikuni : « Cette image nous permet de dire que Kabila était plus sensible aux cris, reproches et mécontentement du peuple congolais. Il y a des choses qu’il ne ferait jamais en public. Je suis indigné, dégoûté. Il faut penser au moins aux familles victimes de L’Est depuis 1996. »