Près d’une semaine après le lancement de la campagne électorale, les affiches de certains candidats à la députation provinciale et nationale sont déchirées ou remplacées par celles d’autres concurrents, soit du même camp soit du camp adverse. Intervenant mardi 27 novembre à Radio Okapi, le candidat Kahozi Bin Malisawa, dit être victime de cette pratique.
« Mon équipe a commencé à afficher les photos lors du lancement de la campagne, à 00 heure 5 minutes. Jusqu’à 9 heures, toutes mes photos étaient visibles dans la ville de Lubumbashi, surtout le centre-ville. Mais à 16 heures plusieurs de mes photos étaient déjà parties », regrette-t-il.
Comme lui, plusieurs autres candidats se plaignent de ce désagrément. Toutefois, ils disent poursuivre leurs activités sur le terrain.
« Ma base m’avait demandé si elle pouvait réagir je lui ai dit d’éviter de réagir. Sachez que pour le combat des élections même dans votre camp ou le camp adverse, il peut y avoir des ennemis puisque moi je ne ferai pas ce que leurs membres sont en train de faire. Je suis en train de leur dire de ne pas toucher les photos d’autres candidats », a conseillé Kahozi Bin Malisawa.
Il affirme que son moral n’est pas entamé pour autant, et appelle tous les candidats à plus de sportivité.
De son côté, Mimie Mukulumoya, secrétaire exécutif de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Haut-Katanga affirme que les candidats dont les affiches sont déchirées peuvent saisir la justice parce qu’il s’agit d’une infraction.
Elle rappelle que les candidats étaient déjà informés à ce sujet.