L’activiste Carbone Beni préconise la voie de l’ouverture politique pour mettre fin à la guerre

Pour mettre fin au conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), Carbone Beni, acteur de la société civile et cofondateur du mouvement citoyen Filimbi, appelle le Gouvernement à privilégier une approche d’ouverture politique.

Dans d’une déclaration ce lundi 10 mars, il a souligné l’urgence de donner toutes les chances à une résolution politique des conflits :

« Deux démarches restent essentielles : poursuivre le processus de Luanda et engager un dialogue politique et social inclusif avec toutes les parties prenantes. »

Selon cet activiste des droits humains, bien que la résolution globale du conflit soit complexe, elle peut être abordée à travers trois volets stratégiques : diplomatique, politique et citoyen.

Il a également salué les sanctions imposées par plusieurs pays contre le Rwanda, accusé d’agresser la RDC depuis des décennies, les qualifiant de signal fort envoyé par la communauté internationale.

« Nous apprécions à leur juste valeur les différentes positions prises contre le Rwanda ainsi que les pressions exercées sur certains de ses dirigeants, notamment par le biais de sanctions depuis l’occupation de la ville de Goma. C’est déjà un bon signal », a-t-il déclaré.

Cependant, Carbone Beni estime que ces mesures doivent être renforcées par des actions supplémentaires, telles que l’instauration d’un embargo militaire sur l’achat d’armes, des sanctions ciblées contre des responsables spécifiques, et la mise en place d’une « véritable démocratie » au Rwanda. Cela passerait notamment par l’organisation immédiate d’élections libres et transparentes pour permettre au peuple rwandais, longtemps « éprouvé », de choisir librement ses dirigeants et de se « libérer » d’un régime dictatorial.

 

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