L’accréditation des observateurs électoraux et des témoins de partis politiques doit en principe commencer dans trois jours. Mais jusqu’à ce lundi 5 novembre, beaucoup de regroupements politiques n’ont pas encore fini d’harmoniser leurs listes. Cette situation pourrait faire que les partis ne déposent pas leurs listes de témoins à la CENI dans le délai.
A l’UNC, on se dit prêt avec les listes de témoins. Le parti de Vital Kamerhe indique qu’il ne sera pas en retard par rapport aux délais de la CENI. Le parti a « presque fini avec la formation » de ses témoins, affirme Sele Yemba, porte-parole de l’UNC.
Le MLC de Jean-Pierre Bemba dit s’activer dans laconfection des listes. Mais, Jacques Djoli, cadre du MLC, affirme qu’il manque à son parti la cartographie électorale pour bien harmoniser la liste de témoins avec ses autresalliés de l’opposition. Selon lui, ce document est indispensable pour affecter les témoins dans les bureaux de vote.
Pour la CENI la cartographie électorale ne pose pas problème. Elle est déjà disponible, a ssuré Jean Baptiste Itipo, directeur de communication à la CENI, appelant tout parti intéressé à en faire la demande.
A l’UDPS, on se prépare encore pour la formation de témoins. « Je viens de signer une circulaire demandant aux présidents fédéraux de ‘disponibliser’ les témoins qui ont été recrutés par eux pour la formation. Donc, nous allons bel et bien accréditer nos témoins auprès de la CENI », assure de son côté Jean Marc Kabund, secrétaire général du parti.
Le camp de la majorité au pouvoir s’active également pour apprêter les listes des témoins afin de répondre au rendez-vous de la CENI.
