L’Union pour la nation congolaise (UNC) reconnait des efforts consentis pour la réussite du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC). Mais ce parti de l’opposition dit émettre des réserves quant à l’utilisation de la machine à voter, malgré la démonstration que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a faite devant les cadres de son parti.
«Nous avons visité le serveur. Et nous avons dit au président de la CENI que cette façon de démystifier certaines questions rassure les partenaires du processus électoral. En ce qui concerne la machine à voter, nous l’UNC nous ne sommes pas encore convaincu. Elle peut créer beaucoup de problèmes», a affirmé Vital Kamerhe, président de l’UNC.
Pour lui, son parti pourra consulter les autres formations politiques pour donner une position commune sur cette question.
La CENI a échangé avec l’UNC sur le processus électoral en RDC. Elle a notamment expliqué aux cadres de ce parti le bien-fondé de l’utilisation de la machine à voter qui résout entre autres le problème de coût et la durée de l’organisation des élections.
«Sans la machine à voter, les élections seront organisées en juillet 2019. La machine à voter permet d’économiser 132 millions USD», avait expliqué Corneille Nangaa, mercredi 14 février.
Avant de rencontrer les cadres de l’UNC, la CENI avait aussi échangé avec la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Leïla Zerrougui, sur l’évolution du processus électoral en RDC.
Pour Leïla Zerrougui, des efforts doivent être fournis entre les parties prenantes à ce processus pour parvenir à inscrire dans l’histoire de la RDC une alternance politique pacifique du pouvoir.
