Nord-Kivu: l’armée dément avoir tué des civils après l’embuscade de Kibirizi

Les activités se déroulent normalement jeudi 4 mai dans la région de Kibirizi dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), deux jours après la mort, dans une embuscade d’hommes armés, de deux militaires dont un officier FARDC ainsi que leur taximan-moto. L’armée dément avoir tué des civils en guise de représailles.

Des sources locales rapportent qu’en représailles, les militaires auraient tué par balles, deux civils dont un directeur d’école. Ce que dément l’armée. «Jean-Louis Paluku, le directeur de l’école primaire Apetamaco, aurait été abattu par balle, puis son corps mutilé. Ce qui n’est pas le mode opératoire des FARDC», a argué le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2, le major Ndjike Kaiko.

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Pour  lui, ces morts ne peuvent être imputés aux Forces armées de la RDC.  

«D’après les informations en notre possession, il y avait déjà une tension au sein de l’école que dirigeait Mr Jean-Louis Paluku. Il avait quelques problèmes avec les enseignants de son école parce que, d’après les enseignants, ce dernier, était trop jeune et était accusé de beaucoup d’incompétence dans sa gestion», a poursuivi le major Ndjike Kaiko, soutenant finalement que ce directeur «serait victime des conflits communautaires qui sont récurrents dans la zone».

En revanche, le major Guillaume Ndjike ne fournit pas de détails sur l’autre victime civile tuée, et dont le meurtre est attribué également aux FARDC.

Des témoignages concordants à Kibirizi indiquent par ailleurs que plusieurs habitants auraient été victimes d’extorsion de la part des soldats FARDC basés sur place.

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