La planification familiale est l’une des recommandations du Programme national de santé de la reproduction (PNSR). Elle permet aux couples d’espacer convenablement les naissances et d’avoir un nombre limiter d’enfants. Dans la plupart de familles en RDC, le constant est qu’il n’y a d’espacements entre les naissances des enfants. Des naissances rapprochées peuvent constituer un danger pour la maman d’où la nécessité de planifier les naissances. Quelles les différentes méthodes de planification utilisées en RDC ? Docteur Rachel Eyodi, chargée de planification familiale au programme nationale de santé de la reproduction (PNSR) répond à la question :
«Nous avons des méthodes modernes artificielles et naturelles. Dans les méthodes modernes artificielles, il y a des méthodes hormonales et non-hormonales. Nous utilisons des hormones afin que la femme ne puisse pas tomber enceinte. Il y a des méthodes non hormonales celles de barrières. Il y a également des méthodes naturelles qui observent les cycles de la femme ».
Des méthodes de planification sont classifiées selon leur efficacité. Il y a celle à longue durée d’action comme le dispositif intra-utérin.
Des spécialistes notent aussi des méthodes chirurgicales qui sont irréversibles comme la ligature des trompes (femmes) et la vasectomie (homme).
Sachez également que la planification familiale offre certains avantages aussi bien à la mère, au père, à l’enfant, à la famille qu’à la communauté. La planification familiale se définit comme l’ensemble de services qui aident les couples à programmer les naissances en tenant compte de l’intervalle entre les deux enfants, de revenu de la famille et la santé de la mère. Elle permet aussi l’épanouissement de la mère sur le plan économique et social.