«Le vice-président Z’ahidi Ngoma qui vient de nous quitter est un grand homme d’Etat», a témoigné mercredi 5 octobre Azarias Ruberwa, président du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et qui était avec le défunt, Jean-Pierre Bemba et Abdoulaye Yerodia Ndombasi, anciens vice-présidents de de la RDC de 2003-2006 dans la configuration de gouvernance connue sous le nom de 1+4, un président et quatre vice-présidents.
Comme vice-président, Arthur Z’ahidi Ngoma était «un homme de conviction très solide», affirme Azarias Ruberwa.
«L’on se rappellera du concept Mbudi, un village situé dans la périphérie Ouest de la ville de Kinshasa où il avait conceptualisé avec d’autres acteurs des réformes tendant à améliorer le bien-être social des fonctionnaires, des enseignants et bien d’autres», rappelle le président du RCD.
Z’ahidi Ngoma était «très humaniste pour ne pas dire très humanitaire», ajoute Ruberwa.
«Il était un homme sociable, d’une expression qui sonne encore dans nos oreilles surtout que nous venons de participer avec lui à la première partie du dialogue inclusif où il a conduit dans notre composante des personnalités des travaux d’amendement à l’accord politique».
Arthur Z’ahidi Ngoma prenait part au dialogue national en qualité de personnalité politique, avant d’être évacué d’urgence en France où il est mort mercredi dernier à l’âge de 69 ans. Ruberwa estime que Z’ahidi Ngoma a légué à la nation «un engagement fort sur les questions sociales et politiques».
«C’est l’héritage qu’il nous a légué. Je garde le souvenir d’un grand frère, d’un homme d’Etat avec qui nous avons beaucoup parlé de sa vie privée. Cet homme dont la nation devrait se remémorer pour son engagement», conclut Azarias Ruberwa.