Les activités socio-économiques ont tourné au ralenti jeudi 30 janvier dans la ville de Matadi au Kongo-Central, malgré l’interdiction par les autorités de la marche prévue en contestation de l’agression rwandaise et en soutien à l’armée congolaise et ses alliés.
Aucune école n’a fonctionné. Trois marchés de la ville notamment Mvuadu, Damar et Minkondo n’étaient pas opérationnels. Les maisons de commerce tenues par des expatriés n’ont pas ouvert leurs portes.
Les coins chauds de la ville ont été quadrillés par un dispositif sécuritaire important.
Les habitants de Matadi n’ont pas vaqué normalement à leurs occupations craignant des dérapages comme ce fut le cas il y a quelques jours à Kinshasa, lors des manifestations publiques organisées en soutien aux FARDC. Marches ayant entrainé des actes de pillage et de vandalisme.
Ces habitants redoutaient des actes de violences, malgré la mise en garde des autorités contre les fauteurs de troubles.
Depuis quelques jours, les prix de certains produits ont flambé sur le marché de Matadi.
Ce jeudi, un sac de manioc qui se vend habituellement à 140 000 francs congolais (50 USD) s’est vendu à 200.000 francs congolais (Environ 70USD).
