La Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) réitère ses bons offices à toutes les parties prenantes au dialogue, afin qu’il soit le plus inclusif et le plus crédible possible. Le porte-parole de la Mission onusienne, Félix-Prosper Basse, l’a affirmé mercredi 24 août, lors de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies organisée à Kinshasa.
« Les bons offices se poursuivent. Tout le monde s’attèle à faire venir tout le monde autour de la table pour dialoguer des questions essentielles, des questions à la limite existentielles du peuple congolais ; et nous pensons qu’il [le dialogue] sera inclusif afin d’avoir toute sa crédibilité », a déclaré Félix-Prosper Basse.
Il a estimé que ce forum devra privilégier avant tout l’intérêt du peuple congolais : « Nous pensons aussi qu’une seule chose sera d’une extrême importance : c’est l’intérêt du peuple congolais et la paix dans ce pays ».
Les travaux du comité préparatoire ont été lancés mardi 23 août sur fond des contestations. Certains regroupements de la société civile ont dénoncé le fait que certains membres repris sur leurs listes ne devraient pas y figurer. Fustigeant son caractère non inclusif, l’opposition républicaine de Léon Kengo wa Dondo a renoncé à participer au dialogue.
Pour la Monusco, ces travaux ne sont que le début d’un processus et le dialogue reste la seule voie qui devra conduire aux élections.
«Nous sommes convaincus que la seule voie, c’est la voie du dialogue en vue d’aller vers des élections apaisées, crédibles et transparentes. Et mener ce dialogue [sans inclure tout le monde], c’est la préoccupation majeure. Nous travaillons, parce que, en fait, ces efforts fournis par le facilitateur ne s’arrêtent pas avec le lancement des travaux du comité préparatoire, mais aussi c’est une action qui se poursuit », a ajouté Félix-Prosper Basse.