Les autorités politico-administratives de la nouvelle province du Mai-Ndombe avaient interdit mardi 19 janvier dernier la tenue du congrès ordinaire de l’Envol, un parti politique de l’opposition à Nioki. A Kalemie, le commissaire spécial de Tanganyika avait aussi interdit les manifestations publiques pouvant drainer des foules pendant les périodes des fêtes.
Les autorités congolaises justifient ces mesures notamment par le souci de préserver l’ordre public avant ou après le dialogue.
Certains observateurs estiment que cette décision est une atteinte grave au principe de pluralisme politique en RDC tel que consacré par la constitution.
Une autre opinion pense que ces mesures seraient justifiées au regard des dérapages souvent enregistrés lors des différentes manifestations.
-Qu’en pensez-vous?
Invité Me Georges Kapiamba, Président de l’Action Congolaise pour l’Accès à Justice, (ACAJ).
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Thème du mercredi 10 février 2016.
Les différents pays membres de l’Union africaine préparent une feuille de route qui doit aboutir au désengagement des pays africains de la Cour pénale internationale. C’est ce qui ressort du dernier sommet de l’organisation panafricaine tenu à Addis-Abeba le 31 janvier dernier.
Pour le président tchadien, président en exercice de l’UA, les pays ont le sentiment que cette juridiction internationale ne s’attaque qu'à des pays africains, depuis sa mise en place le 17 juillet 1998 par la signature du Statut de Rome.
Certains observateurs estiment au regard de la situation que traverse notre pays, et le visage que présente la justice congolaise actuellement en reforme, cette décision ne sera pas favorable pour la RDC.
Une autre opinion demande plutôt aux pays d’améliorer leurs systèmes judiciaires.
-Qu’en pensez-vous?