La nouvelle directrice de la Division Genre de la Monusco, Jamila Seftaoui assure le soutien de la mission au gouvernement congolais pour la mise en œuvre de la résolution 1325 au Nord-Kivu. Cette résolution veut que les femmes soient impliquées dans tous les processus de recherche de la paix dans le monde.
Elle l’a dit en marge des activités de 15 ans de l’adoption de cette résolution, à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
A l’occasion, le chef de bureau ad intérim de la Monusco au Nord-Kivu, Josiah Obat indique que des efforts pour la promotion de la femme ne se limitent pas seulement à l’adoption de la résolution 1325:
«Nous sommes en train de travailler avec les femmes, avec les gouvernements pour que le rôle clé des femmes soit renforcé».
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Des femmes du Nord-Kivu ont profité de cette activité pour déposer leur cahier de charges sur l’application de la résolution 1325 au Nord-Kivu.
Elles exigent cependant du gouvernement congolais des réponses concrètes aux problèmes dont les filles et femmes du Nord-Kivu sont confrontées notamment les viols, violences, enlèvements et autres.
«Les femmes déplacées, les filles violentées par les enseignants aux écoles, les femmes vieilles sans soutien, les femmes vivant avec handicap et celles vivant avec le VIH. Ces questions devraient être prises en compte par le gouvernement et qui devrait élaborer des réponses appropriées quant à ce", a souligné la coordinatrice de la promotion et appui aux initiatives féminines au Nord-Kivu, Immaculée Birhaheka.
Pour les activistes des droits de la femme au Nord-Kivu, 15 ans après son adoption, la 1325 reste encore méconnue malgré quelques avancées enregistrées dans son application.
