Jean-Claude Kibala sensibilise sur la réforme de l'administration publique

Le ministre de la Fonction Publique, Jean Claude Kibala le 11/09/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le ministre de la Fonction publique, Jean-Claude Kibala sensibilise sur la réforme de l'administration publique dont le processus a débuté en juillet dernier. Dans une communication faite samedi 12 septembre à Kinshasa, il a invité les cadres de l'administration notamment les secrétaires généraux, directeurs, chefs des divisions et chefs des bureaux à vulgariser la stratégie de cette réforme auprès des agents.

«Après des activités menées dans ce cadre de la réforme notamment la mise en place des structures standards, on s'est rendu compte que la stratégie de réforme était connue par peu d'agents que ceux qui sont censés relayer et transmettre les informations au niveau des agents notamment les hauts de l'administration qui ont été sensibilisés et participé à l'élaboration même de cette stratégie», a expliqué Jean-Claude Kibala.

A l'occasion, le ministre a assuré que cette réforme vise non seulement la modernisation de l'administration publique mais également l'amélioration des conditions sociales et salariales des agents et fonctionnaires de l'Etat.

Il affirme avoir lancé cet appel pour permettre aux cadres et agents de la fonction publique de s'approprier cette réforme.

Réunis en juillet dernier, le ministère de la Fonction publique, les secrétaires généraux de l'administration, les syndicats et les bailleurs internationaux avaient noté quelques avancées dans la réforme de l'administration publique congolaise.

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Ils avaient également reconnu que beaucoup reste encore à faire avant de plaider pour la mise en place d'une administration de qualité, non corrompue et où l'agent est revalorisé.

Selon les participants, l'administration publique de la RDC souffre encore de plusieurs mots: les agents restent à ce jour encore sous tutelle de leurs ministères respectifs et non sous commandement unique de la Fonction publique. A cela s'ajoutent la non-maîtrise des effectifs, l'existence des fictifs, les faibles salaires, les détournements des fonds, la corruption.

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