François Muamba, coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba, lors d’un point de presse le 7/11/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba, François Muamba Tshishimbi salue l’initiative du dialogue politique, préconisé par le chef de l’Etat. Il a donné son avis, mardi 2 juin, au cours d’une rencontre avec le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler.
Pour le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba, la tenue du dialogue fait partie d’engagements internationaux signés par la RDC:
«Nous avons, nous RDC, signé des engagements souverains parmi lesquels il est postulé que nous devons promouvoir la réconciliation nationale par conséquent le dialogue est aussi quelque chose d’incontournable. Dans un pays aussi complexe que le nôtre, les conditions qui précèdent l’organisation des élections sont aussi importantes que les élections elles-mêmes».
«Ce dialogue est aussi le contenu de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Ce n’est pas seulement les élections, la réforme du secteur de sécurité, la bonne gouvernance et la décentralisation mais également de trouver une solution par le dialogue. C’est aussi un rôle que le Mécanisme national de suivi pourrait jouer».
Le chef de l’Etat a entamé, depuis lundi 1er juin, des consultations nationales avec les différentes couches sociales en vue de créer un climat de paix et de confiance à l’approche des élections générales.
Des acteurs
politiques notamment ceux de l’UNC et du MLC continuent de boycotter ces consultations, redoutant un éventuel glissement du mandat du chef de l’Etat en 2016.
D’autres par contre jugent nécessaire ce dialogue qui, selon eux, reste la seule clé pour des élections apaisées en RDC.
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