Les activités à l’assemblée provinciale du Kasaï-Oriental ne se déroulent plus depuis le mois de mars dernier. Une seule réunion a eu lieu depuis l’ouverture de cette session destinée au contrôle parlementaire des actions du gouvernement provincial. Elle a statué sur l’adoption du calendrier des matières à traiter. Tous les autres sujets permanents tels que la validation des mandats, devraient également être considérés, étant donné que le budget consolidé des entités territoriales décentralisées devait être envoyé à Kinshasa au plus tard le 20 avril.
L’opinion s’attendait que les séances se multiplient pour analyser l’édit de consolidation des budgets des Entités territoriales décentralisées.
Quelques députés provinciaux contactés au sujet de la léthargie manifeste, à l’organe délibérant provincial, expliquent que le contexte actuel, du Kasaï Oriental, une province démembrée, ne permet pas la concentration.
Le Kasaï Oriental est fragmenté en trois nouvelles provinces. L’ancien district de Tshilenge qui va carrément se muer en province du Kasaï-Oriental, le district de Kabinda en province de Lomami, et le Sankuru en province du même nom.
La même source a précisé qu’avec l’adoption et la promulgation de la loi sur les nouvelles provinces, on se retrouve dans une période charnière, un moment d’attente de l’effectivité des nouvelles administrations.
N’eut été le retard connu par les commissions chargée de l’inventaire du patrimoine à partager entre les provinces, il y aurait eu des avancées significatives, a ajouté la même source.
Les députés provinciaux s’interrogent ainsi sur la portée juridique et légale des actes que l’actuelle assemblée provinciale du Kasaï Oriental pourrait prendre.
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