Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme note une baisse des violations des droits de l’homme en septembre. Au cours de ce mois, il a recensé 150 cas de violations des droits de l’homme contre 257 au mois précédent. Le directeur adjoint du BCNUDH, Abdel Aziz Tshoyi, a révélé ces chiffres mercredi 29 octobre au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.
Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme parle également d’une baisse du nombre des victimes de ces violations. Leur nombre est passé de 638 à 405.
Son directeur adjoint a indiqué que les types de violations les plus rapportés sont les atteintes au droit à l’intégrité physique, les atteintes au droit à la liberté et à la sécurité de la personne.
Le nombre des décès en détention a également baissé. Il est passé de 10 à 6.
Les provinces qui enregistrent le plus des violations des droits de l’homme restent celles de l’Est notamment la Province Orientale et les deux Kivu.
Selon le BCNUDH, les agents de l’Etat, des militaires en majorité, seraient responsables d’environ 66% des violations des droits de l’homme.
33% des violations ont été commises par des combattants des groupes armés. Les miliciens FRPI en Ituri sont les plus mis en cause.
Abdel Aziz Tshoyi a également fait savoir que six policiers et neuf militaires ont été condamnés pour des actes constituant des violations des droits de l’homme.
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