Le groupe parlementaire UDPS&Alliés risque de ne pas effectuer la rentrée parlementaire de septembre, a menacé jeudi 4 septembre, Jean-Claude Vuemba le vice-président de ce regroupement si le député Ewanga de l’UNC n’est pas libéré. Il réclame aussi le rétablissement de deux tours de la présidentielle supprimé en 2011 avant la présidentielle.
« Le groupe parlementaire de la véritable opposition va se rencontrer le 14 septembre pour lever l’option : doit-on participer à cette session ou non. L’honorable Ewanga serait-il avec nous ? S’il n’est pas avec nous, il est clair que l’opposition ne doit pas participer à la session de septembre parce que nous ne sommes pas protégés », affirme Jean-Claude Vuemba.
Jean Bertrand Ewanga a été arrêté mardi 5 août au lendemain du meeting de l’opposition organisé à Kinshasa. Son parti et d’autres de l’opposition exige toujours sa libération.
L’UDPS&Alliés demande aussi des garanties de l’opposition sur la question d’une éventuelle révision de la constitution.
« Monsieur Kabila et ses nouveaux amis doivent être devant l’opposition à travers un recadrage institutionnel. Parmi les priorités, il serait bien précisé que les articles immuables ne peuvent en aucun cas être revisités », exige Jean-Claude Vuemba.
Tout en soutenant que les « articles verrouillés », ceux qui portent sur le nombre et la durée des mandats du président de la république ne peuvent pas être revisités, il propose toutefois que de faire « des exceptions avec le retour du second tour de l’élection présidentielle ».
« Il est judicieux que le président de la république soit élu avec une majorité et non avec des proportions comme 49 ou 47%, d’ailleurs ça affaiblit même la fonction », estime le député Vuemba.
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