Le gouvernement provincial et la société civile de l’Equateur s’inquiètent du futur redéploiement de la Monusco dans l’Est du pays. Selon le gouverneur de province intérimaire, Sébastien Impeto, l’afflux des réfugiés centrafricains qui fuient l’insécurité dans leur pays, nécessite une attention particulière des autorités locales et de la communauté internationale.
La Monusco a annoncé en octobre dernier qu’une partie de son personnel basé à l’Ouest du pays allait être réaffectée dans les villes de l’Est.
« Tout le monde sait que la Monusco est ici en RDC pour l’aider à se stabiliser. Et c’est au moment où on a le plus besoin de sa présence notamment ici dans la province de L’Equateur au sujet surtout de l’afflux de populations venant de la Centrafrique, voilà que la Monusco doit se retirer de la province », se plaint Sébastien Impeto.
Le gouverneur intérimaire de l’Equateur reconnaît que la décision de la Monusco est « sensible ». Mais, ajoute-t-il, « si je pouvais formuler une demande, je demanderai que la Monusco reste encore un moment dans la province de l’Equateur le temps de retrouver plus de sécurité au nord de notre province avant toute démobilisation ».
La dégradation de la situation sécuritaire en Centrafrique a poussé plusieurs milliers d’habitants de ce pays à trouver refuge au Nord de la province de l’Equateur. Certaines personnes craignent que des miliciens centrafricains armés s’assimilent au groupe de réfugiés et insécurisent la population locale.
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