Au moins 75% des effectifs devant composer la brigade d’intervention de la Monusco sont déjà à Goma, dans le Nord-Kivu, avec leurs équipements, a annoncé vendredi 21 juin le porte-parole militaire de cette brigade, Abdoulaye Diaye. Selon lui, il n’y a plus que les troupes malawites qui sont encore attendues.
La totalité du contingent tanzanien est déjà dans la capitale du Nord-Kivu, de même qu’une bonne partie du contingent sud-africain, soit un peu plus de 2000 hommes, sur les trois mille attendus, a affirmé le colonel Diaye.
Constituées en unités spéciales et bataillons d’artillerie, ces contingents tanzaniens et sud-africains sont arrivés par vagues successives. Leur matériel militaire, qui est également arrivés à Goma, a transité en grande partie par le Rwanda.
A Goma, l’Etat major de la brigade a lancé, depuis un temps déjà, des opérations de reconnaissance ce terrain, et les soldats de troupes mènent des patrouilles à travers la ville et ses environs, conjointement avec d’autres casques bleus, indiens et jordaniens notamment.
Selon le colonel Diaye, ces exercices visent l’intégration technique de ces contingents qui viennent de différents pays, et leur familiarisation avec l’environnement des opérations.
Le porte-parole militaire de la Monusco à Goma précise toutefois que la totalité de la brigade sera opérationnelle en juillet prochain.
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