Les populations civiles de la RDC sont les premières victimes des violences dans ce pays, selon le rapport 2013 de l’ONG Amnesty International publié mardi 28 mai. Dans ce rapport d’une cinquantaine de pages, concernant au moins 150 pays dans le monde, l’ONG de défense des droits de l’Homme accuse les groupes armés actifs en RDC ainsi que l’armée régulière et les autres services de sécurité d’être responsables d’exactions contre des civils.
Selon Amnesty International, la situation sécuritaire déjà précaire en RDC de manière générale s’est beaucoup aggravée lorsque les groupes armés et particulièrement le M23 ont resserré leur emprise sur certaines zones de la province du Nord-Kivu.
L‘ONG fait notamment référence aux violents heurts ayant opposé l’armée régulière et le M23 entre avril et septembre 2012, puis en novembre de la même année lorsque, pendant 11 jours, le M23 a pris possession de Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Ce rapport confirme aussi la responsabilité d’autres groupes armés tels que les rebelles rwandais des FDLR, les miliciens des groupes Raïa Mutomboki, Maï-Maï Sheka, APCLS ou Nyatura, ainsi que les rebelles ougandais des FNL dans les violations des droits de l’Homme répertoriés en RDC.
Sans donner de chiffres, Amnesty international parle en outre d’homicides illégaux, d’exécutions sommaires, d’enrôlement forcés d’enfants, de viols et autres violences sexuelles, de pillages de grande ampleur et de destructions de biens.
L’ONG révèle, en conclusion, que les civils sont les plus visés, surtout les femmes et les filles.
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