Maniema : l’ICCN réhabilite 68 km de routes dans la zone tampon du parc national de la Lomami

L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a officiellement remis aux autorités locales, vendredi 18 avril, 68 kilomètres de routes réhabilitées dans la zone tampon du parc national de la Lomami (province du Maniema).

Ces travaux, réalisés sur plusieurs axes routiers, visent à améliorer la mobilité des populations locales et à faciliter les activités économiques dans cette région enclavée.

Les routes réhabilitées comprennent 56 km sur l’axe Dingi-Bafundo, six km sur l’axe Dingi-Tshombekilima et six kilomètres sur l’axe Dingi-Lukando.

Avant la remise officielle, un contrôle technique d’évaluation a été effectué pour s’assurer de la qualité des travaux. Selon le directeur provincial de l’ICCN, le coût global de ces travaux s’élève à plus d’un million de dollars américains.

Cette réhabilitation a transformé des sentiers impraticables en routes en terre battue carrossables, facilitant ainsi la circulation des biens et des personnes. La population locale a exprimé sa gratitude envers l’ICCN et ses partenaires pour cette initiative, indique David Bituka, président de la société civile de Lukando :

« Nous, la population de Lukando, disons un grand merci. Nous avions des sentiers, vraiment il n'y avait pas de circulation, mais pour le moment nous avons des routes. Il y a maintenant la circulation des autos. Nous demandons toujours aux autorités de nous réhabiliter encore le tronçon de Dingi-Kindu, c'est ça notre souci. »

Ces routes réhabilitées ouvrent de nouvelles perspectives économiques pour les habitants de la région, renchérit Radar Nishuli, directeur provincial de l’ICCN :

« Les mamans cultivent les paddy ici. Nous venons de donner des décortiqueuses, c'est-à-dire qu'elles vont commencer à décortiquer le riz. S'ils font une surproduction, avec la route, ils peuvent quitter leurs petits villages comme Bafundo ou Tshombekilima et ramener leurs produits au beach à Lokando sans problème. Même les véhicules peuvent maintenant aller les trouver chez eux à la maison et acheter facilement. »

Pour garantir la durabilité de ces routes, le gouverneur de la province, Mussa Kabwankubi, a insisté sur la nécessité de leur entretien :

« À la population, la communauté bénéficiaire de ce projet, c'est que cette route ou ces 68 kilomètres soient durables. Il faut donc de l'entretien et de la maintenance. »

Un comité local d’entretien routier a été mis en place pour assurer la maintenance régulière de ces routes.

 

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