Agressé le 25 octobre à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu en RDC, le docteur Mukwege a tenu une conférence de presse, jeudi 1er novembre, à Stockholm, en Suède, où il est réfugié.
« Ma présence ici aujourd’hui est un miracle ». C’est depuis Stockholm, en Suède, que le Docteur Mukwege a tenu, jeudi 1er novembre, sa première conférence de presse depuis l’agression dont il a été victime le 25 octobre à Bukavu. Une conférence à l’initiative de l’ONG suédoise PMU-Interlife qui travaille régulièrement avec ce gynécologue de renom, et du mouvement pentecôtiste de Suède qui l’héberge actuellement. En bonne santé mais encore choqué, Denis Mukwege est revenu avec émotion, parfois les larmes aux yeux, sur l’attaque dont il a été victime, assurant vouloir rentrer bientôt en République démocratique du Congo (RDC). Récit.
Le 25 octobre, le gynécologue passe une soirée en famille après avoir assisté à une conférence à Genève, quand il doit quitter son domicile « quelques minutes pour accompagner une patiente ». C’est en son absence que ses assaillants s’introduisent chez lui. « Ils ont maîtrisé tout le monde, les sentinelles, les domestiques et mes enfants, menaçant de tuer toute personne qui essaierait de bouger », dit-il. Lire la suite sur jeuneafrique.com