Les conducteurs de transport en commun se plaignent des tracasseries de la part des policiers de circulation routière à Kinshasa. Ces derniers leur imposeraient des amendes allant jusqu’à 200 000 francs congolais (217 dollars américains). Les conducteurs estiment notamment que les arrestations dont ils font l’objet ne sont pas motivées par une quelconque violation du code de la route.
Un conducteur a expliqué, ce jeudi 18 octobre, avoir du mal à trouver des espaces aménagés pour déposer ses clients.
« Quand je m’arrête là où je peux, on vient m’arrêter. Les policiers peuvent exiger une amende de 200 000 francs congolais », a-t-il indiqué.
Incapable de payer un tel montant, certains conducteurs tentent de s’enfuir, a ajouté le même le conducteur, révélant qu’il arrive que des policiers et des chauffeurs se disputent le volant du bus. Ce qui peut conduire au drame.
« Récemment à Kasa-Vubu, a raconté un autre chauffeur, un de nos collègues qui se disputait le volant du véhicule avec un policier de circulation routière a perdu le contrôle de la voiture qui a percuté un enfant qui en est mort. Le véhicule est allé finir sa course dans un mur ».
Le coordonnateur de l’unité de la police de circulation routière de la ville de Kinshasa a reconnu le cas de cet enfant mort à la suite de l’altercation entre un policier et un conducteur, annonçant que l’agent de l’ordre et le chauffeur ont été arrêtés.
Interrogé au sujet des tracasseries dont les conducteurs de transport en commun se plaignent, il a refusé de faire le moindre commentaire.
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