Le président du comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, Jean Louis Kayembe, a reconnu, ce jeudi 16 août, que le processus de paie des enseignants par voie bancaires a connu «quelques ratés». Les agents du ministère de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) ont déploré plusieurs obstacles enregistrés depuis le début de cette opération à Kinshasa au mois de juillet.
Les bénéficiaires de ce système se sont plaints des omissions sur les listes de paie et du déficit des guichets des banques commerciales et même des agents de ces banques.
Jean Louis Kayembe a indiqué que, concernant les omissions, la situation est à l’examen:
«Il y a eu des omissions. On est en train de voir comment cette situation est arrivée. Mais, il n’y a pas eu beaucoup de cas de réclamations. Globalement, il y a eu au plus deux cents cas de réclamations sur un effectif de quarante mille enseignants à Kinshasa. »
Pour sa part, l’Association africaine pour les droits de l’homme (Asadho) a dénoncé notamment des traitements inhumains qu’auraient subis les enseignants de la part des banques commerciales, sans autres précisions.
«Nous avons beaucoup de choses à corriger. Au départ, il y a eu quelques ratés. Et nous pensons que nous allons nous améliorer à la paie du mois d’août», a déclaré Jean Louis Kayembe.
Ecoutez-le :
Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.
Lire aussi sur radiookapi.net :