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95 personnes, rescapées du naufrage du bateau M/B Peniel, ont accosté sains et sauf à Kinshasa le 05 février dernier. Ce bateau avait chaviré près de Lukolela, à 440 km au Nord de kinshasa sur le fleuve Congo. Ces hommes, femmes et enfants étaient litteralement épuisés. On pouvaient lire la souffrance sur leurs visages. Ils doivent leur vie à un pousseur de la MONUC.
Le transport en commun est un véritable casse-tête à Mbandaka. Les cinq bus qui desservaient cette ville ne fonctionnent plus depuis plus de six mois. Le taxi vélo est redevenu le seul moyen de transport. Les vendeuses de denrées alimentaires doivent parcourir de longs trajets à pied pour approvisionner les marché de la ville. Aucune solution en vue.
De plus en plus, on assiste à des accidents de circulation à Kalemie. Dernièrement un accident de moto a causé plusieurs blessés graves. Les motards sont pointés du doigt. Ils ignorent le code de la route. Autres accusés, les agents de la police spéciale de roulage. Ces derniers accusent des défaillances dans la régulation de la circulation. Les permis de conduire s’obtiennent anarchiquement.
Dans les cimetières de Kinshasa, les vivants cohabitent avec les morts. Certaines personnes habitent sur les tombes, d’autres s’y prostituent. Les tombes sont mal entretenues. Il est quasi impossible de retrouver l’endroit où reposent ces morts. Des nouvelles tombes sont creusées dans les allées des cimetieres. Il n’y a pas de plan cadastral.
