Prévu ce mercredi 9 avril à Doha (Qatar), le début des discussions directes entre le Gouvernement congolais et les rebelles de l’AFC/M23 a été reporté à une date ultérieure.
Selon l’agence de presse anglaise Reuters, les deux camps évoquent des raisons organisationnelles.
Cependant, d’autres sources confirment que les deux parties se trouvent bien à Doha.
La délégation de l’AFC/M23, conduite par le coordonnateur adjoint Bertrand Bisimwa aurait posé plusieurs préalables qu’elle présente comme des mesures de confiance pour entamer des négociations directes avec le gouvernement.
De son côté, le Gouvernement congolais exigerait un cessez-le-feu sans condition, notamment le retrait des rebelles des villes de Bukavu et Goma.
Nos sources évoquent des positions transmises à la médiation qatarie, qui annonce des discussions difficiles, dont l’issue dépendra de la volonté de deux parties à trouver un terrain d'entente.
Questions
-Quelle lecture faire de cette situation ?
-Le Qatar serait-il en mesure de résoudre cette crise ?
Invités
-Achille Kapanga, avocat. Il est analyste indépendant et expert dans le domaine de la sécurité.
-Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal.
-Timothée Tshaombo Shutsha, spécialiste en politique internationale, il est coordonnateur et chercheur indépendant à Quell’Afrique, un bureau d’études géostratégique basé en Belgique. Il est aussi expert en stratégie et sécurité internationale, médiateur en coopération, prévention et résolution des conflits internationaux.
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