L’agence Moody’s a décerné à la RDC la notation B3, une note intermédiaire marquée à la fois par des faiblesses et des perspectives stables. Cette note a été accordée à la RDC après analyse de son économie, à cause de la remise d’une grande partie de sa dette extérieure, a expliqué à la presse mercredi 11 septembre le ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi.
Par rapport aux faiblesses, le rapport Moody’s relève que l’économie congolaise demeure très fragile, malgré son potentiel de croissance très important. Moody’s regrette la précarité des institutions congolaises, la plus grande faiblesse qui fait que la RDC soit toujours mal cotée dans les études internationales.
Autre chose, les paramètres budgétaires de la RDC sont très faibles et enfin, l’économie congolaise est très vulnérable face aux chocs extérieurs, relève l’étude.
Cependant, la RDC passe de la note C à B pour avoir respecté les principes de l’initiative Pays pauvres très endettés (PPTE), qui a abouti à l’annulation d’une bonne partie de sa dette extérieure en 2010.
Et depuis 2010 à ces jours, des efforts considérables sont fournis par le gouvernement congolais, explique l’agence.
Donc à ces faiblesses relevées se trouvent collées des perspectives positives. Par exemple, à côté de la faiblesse de l’économie congolaise, se trouvent greffés des signes d’espoir notamment la maitrise de l’inflation, du taux de change. Si la RDC veut voir sa situation économique s’améliorer, Moody’s estime qu’elle doit éviter par exemple d’emprunter de l’argent frais avec des taux d’intérêt supérieur à 0,5%.
Moody’s a été fondée en 1909 par John Moody, journaliste financier. La société fait l’analyse financière d’entreprises commerciales ou d’organes gouvernementaux. Elle est connue pour ses notations financières standardisées des grandes entreprises en fonctions du risque et de la valeur de l’investissement.