La Banque mondiale a bouclé, mardi 20 juillet, l’évaluation du Programme multisectoriel d’urgence de réhabilitation et de reconstruction (PMURR), qu’elle a financé à hauteur de 700 millions de dollars américains en République démocratique du Congo.
Après deux jours d’évaluation, la Banque mondiale estime que le bilan du PMURR, qui appartient désormais au passé, est positif, avec la réalisation de plus de trois mille projets à travers la République.
Cependant, le coordonnateur du PMURR, Abdelmoula Ghzala, pense déjà à l’avenir de tous les projets exécutés sous ce programme:
«La pérennisation, c’est l’enjeu maintenant qui prend la relève de ce qui a été réalisé. Nous avons des réalisations de grande valeur qu’il faut maintenant sauvegarder, pérenniser et entretenir de façon adéquate selon les standards internationaux.»
Par exemple, a-t-il indiqué, le PMURR a aidé à l’étude de mise en place du programme d’entretien routier, qui est maintenant opérationnel.
Ce fonds est appelé à assurer l’entretien de toutes les routes construites ou réhabilitées sous le PMURR.
Tous ces projets, précise la même source, comportent d’autres projets sectoriels, qui sont supportés par la Banque mondiale ou par d’autres bailleurs.
Abdelmoula Ghzala ajoute:
«La Banque mondiale, j’en suis sûr, va continuer à regarder tout ça de très près pour que les acquis ne soient pas perdus et qu’on les sauvegarde. C’est important de ne pas lâcher ces efforts-là et de continuer à mobiliser les populations et les provinces également.»