Sept cent quatre-vingt-neuf ménages de déplacés internes vivent dans des situations humanitaires alarmantes à Mukebo, une localité située à 150 kilomètres au Nord-Est de Manono (Tanganyika). La mission d’évaluation sécuritaire gouvernement-Monusco a fait ce rapport mardi 4 août de retour de cette entité pour assurer la protection de population civile.
Ces déplacés n’ont pas d’abri, ils manquent de nourriture et d’ustensiles de cuisine et certains sont même court-vêtus.
« Nous traversons un moment difficile. Nous avions rendu les armes auprès de l’Etat. Nous ne comprenons pas que nous soyons aujourd’hui la cible d’attaques alors que nous sommes désarmés. Nous ne savons rien du tout de ce qui s’est passé dans ces villages-là. Nous sommes de simples innocents. Heureusement que l’Etat est intervenu à temps », a affirmé un déplacé.
Ces personnes disent avoir fui les attaques de leurs villages par la milice des pygmées conduite par un nommé Yumba Isha.
Elles ont abandonné les villages de :
- Tuzingu
- Kabulayi
- Kamalemba
- Kankoji.
Le chef de secteur Nyemba Mukebo qui les accueille craint le débordement de la situation humanitaire avec la saison de pluie qui s’annonce et le nombre de déplacés qui ne cesse de croitre.
« Il y a ceux qui sont arrivés en premier lieu et les autres au second tour. Le premier groupe comptait 585 ménages et le deuxième tour 204. Ils vivent dans des conditions difficiles. Ils doivent travailler auprès de la communauté Luba pour recevoir quelques choses à manger », à-t-il souligné.
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