Le gouverneur du Kasaï-Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji estime nécessaire qu’un compromis soit trouvé sur le calendrier électoral, publié en février dernier la Ceni. Il l’a dit, dimanche 21 juin, au cours d’une conférence de presse, tenue à Mbuji-Mayi, sur la synthèse de consultations menées depuis près d’une semaine au Kasaï-Oriental.
L’opposition congolaise qualifie le calendrier des élections de «non consensuel, irréaliste et incohérent » alors que la Majorité présidentielle le soutient.
«Je crois quant à moi qu’il est bon qu’on dégage une solution par rapport au calendrier électoral, publié par la Ceni. Je viens de l’intérieur [du Kasaï-Oriental]. Les paysans ne jurent que par des élections locales, municipales et urbaines. Ils se disent que depuis 2006, nos dirigeants sont toujours nommés alors que nous avons le droit d’élire pour que nos bases connaissent un début de solution de développement», a rapporté Alphonse Ngoyi Kasanji.
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Le gouverneur du Kasaï-Oriental estime également que les nouveaux majeurs ne peuvent pas être exclus du processus électoral:
«C’est la faute de la Ceni de n’avoir pas organisé les élections locales, urbaines et municipales en 2006. Comme elle organise ces élections maintenant, les nouveaux majeurs doivent voter. On ne peut pas les exclure».
Pour Alphonse Ngoyi Kasanji, les forces politiques et sociales du Kasaï-Oriental consultées plaident pour le respect du calendrier électoral, la mise en œuvre du découpage et la nécessité de la mise sur pied de la caisse de péréquation.
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