Le dialogue proposé par le Président Joseph Kabila n’est pas l’affaire des étrangers, a affirmé samdi 6 juin, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Il réagissait aux propos du secrétaire d’Etat américain adjoint à la démocratie et aux droits de l’homme, Tom Malinowski. De passage à Kinshasa, il a déclaré que ce dialogue ne devra pas retarder les élections.
Selon Lambert Mende, c’est un procès d’intention et une ingérence inacceptable dans une affaire intérieure d’un pays souverain.
« Ce dialogue n’est pas l’affaire des étrangers. C’est une affaire des Congolais. C’est un cas type d’une affaire intérieure et domestique. Nous nous pouvons que rejeter toute tentative d’immixtion des officiels étrangers de quelque pays que ce soit », a déclaré le porte-parole du Gouvernement.
Lambert Mende se dit par ailleurs disposé à recevoir des conseils d’amis « mais pas d’injonctions 54 ans après l’indépendance ».
« Ceci ne peut être accepté par aucun Congolais digne de ce nom », a-t-il soutenu.
Le chef de l’Etat a entamé depuis lundi 1er juin les consultations présidentielles avec les différentes couches sociales, en vue de préparer un éventuel dialogue. Certaines organisations sont pour l’organisation d’un dialogue en vue d’amender le calendrier électoral. D’autres par contre s’y opposent et estiment que cela risque d’entraîner un “glissement” du mandat du Président de la République.
La Constitution de la RDC limite le mandat du Président de la République à deux.
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