Le député élu de Mbandaka, Henri-Thomas Lokondo affirme que «l’organisation de l’élection du nouveau gouverneur de l’Equateur est légale et constitutionnelle», réagissant ainsi à la déclaration de la coordination provinciale de la Majorité présidentielle à l’Equateur qui a jugé la veille ce scrutin inopportun.
Henri-Thomas Lokondo, qui a annoncé sa candidature au poste de gouverneur de l’Equateur, estime que cette élection devrait s’organiser dès la rentrée parlementaire de mars pour éviter que cette province ne fonctionne dans le régime d’expédition des affaires courantes.
«L’article 160 de la loi électorale est sans équivoque et dit qu’en cas de décès du gouverneur de province, le gouvernement est réputé démissionnaire c’est-à-dire le vice-gouverneur n’assume pas l’intérim car le gouverneur est mort avec son gouvernement. Ceux qui sont là ne devaient que liquider les dossiers administratifs en cours sans en créer d’autres », a indiqué cet élu de Mbandaka.
Henri-Thomas Lokondo est persuadé que l’élection du gouverneur de l’Equateur ne nécessite même pas un budget de 10 000 dollars américains.
«Les urnes sont là. S’il faut faire les bulletins de vote ça nécessite quelques rames de papiers», a-t-il estimé.
Pour éviter d’autres dépenses, on peut responsabiliser la Ceni de l’Equateur pour organiser ce scrutin pour que «la RDC ne soit pas considérée comme une République bananière, où on sélectionne l’application des dispositions de la constitution et de certains lois de la République», a également commenté Henri-Thomas Lokondo.
Interrogé début janvier dernier sur le retard pris dans l’organisation de ce scrutin, la Ceni avait dit attendre du gouvernement le dossier attestant le décès de feu le gouverneur Louis Koyagialo pour publier le calendrier de l’élection du gouverneur de l’Équateur.
Le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba, avait fait cette mise au point au cours d’une rencontre avec les notables de l’Équateur qui reprochent à l’institution électorale d’avoir dépassé le délai légal pour l’organisation de ce scrutin.
L’article 160 de loi électorale stipule qu’en cas du décès du gouverneur, le gouvernement provincial est réputé démissionnaire. Dans ce cas, le vice-gouverneur expédie des affaires courantes et un nouveau scrutin est organisé 30 jours après.
Louis Koyagialo est décédé le 14 décembre dernier en Afrique du sud des suites d’une longue maladie.
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