Les épreuves préliminaires de l’Examen d’Etat (Exetat) édition 2015 se sont déroulées dimanche 22 février sur toute l’étendue du pays. D’après l’inspection générale de l’enseignement primaire et secondaire, ces épreuves ont concerné plus de quinze mille candidats autodidactes pour le cycle long répartis dans près de 217 centres et environ 360 candidats de cycle court, répartis dans 8 centres. Ces épreuves portent sur les cours de français, mathématique, anglais et culture générale.
Dans l’ensemble du pays, le taux de participation a connu accroissement de près de 6% par rapport à l’année dernière. La parité Fille – Garçon n’est pas encore atteinte, mais l’évolution est tout de même encourageante, estime la ministre provinciale de l’éducation à Kinshsa, Thérèse Olenga.
«Quand on est déjà à plus de 46% de participation pour la femme, c’est déjà bon. Bien entendu, nous rêvons de pouvoir réaliser plus. On voit que les effectifs croissent par rapport à l’année dernière », a-t-elle déclaré.
L’inspecteur général de l’enseignement primaire et secondaire, Michel Djamba, a souligné la nécessité de bien former ces candidats, dont le nombre va croissant, afin que la RDC relève ses défis à venir:
«Un défi de l’émergence pour 2030 et un défi de devenir une grande nation pour 2050. Et pour en arriver là, nous avons besoin de ressources humaines, homme et femme bien formés et retenus à travers le système d’évaluation certificatif national, tel que l’examen d’Etat.»
A Kinshasa, une délégation du secteur de l’éducation nationale conduite par Thérèse Olenga a visité tour à tour les trois centres de passation de ces épreuves.
Le centre de passation Kin-Est situé dans l’enceinte du Lycée technique de Limete, qui a accueilli au moins 740 candidats, a été la première étape. Après une brève explication du chef de centre, la délégation a visité deux salles de classes.
Le même exercice s’est effectué au Lycée Toyokana (984 candidats) sur l’avenue Force dans la commune de Kasa-Vubu.
Cette tournée a eu comme point de chute le centre Kin-Ouest à l’Institut de la Gombe, qui a accueilli près de 893 candidats.
Pour cette ville, le plus jeune candidat est une fille de 16 ans d’âge et le plus vieux en a 68.
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