Un quartier de la cité d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu (RDC).
Une personne a été abattue et deux autres ont été grièvement blessées, dans la nuit de jeudi 29 janvier, au cours de l’attaque d’un mini bus, à Nyamunindi, localité située à 20 km au Nord de la cité d’Uvira (Sud-Kivu). Cette attaque survenue sur la Nationale n°5, entre Uvira et Bukavu, est attribuée aux présumés rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL).
Les passagers à bord de ce mini bus s’inquiètent que l’incident se soit produit non loin d’une position des Forces armées de la RDC (FARDC).
Selon des témoins, il était 18 heures locales lorsque les assaillants lourdement armés et certains vêtus en uniforme militaires ont fait signe au chauffeur du minibus de s’arrêter au virage Nyamunindi, près de Kiliba. Mais ce dernier a tenté d’accélérer. Les assaillants ont alors tiré dans sa direction et l’ont atteint à la poitrine. Lorsque le véhicule s’est arrêté, ces bandits se sont ensuite rapprochés en tirant dans tous le sens pour se couvrir et ont dépouillé les passagers.
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Selon des sources militaires du 334e sous-secteur opérationnel et du 3304e régiment, les malfrats identifiés comme des rebelles burundais des FNL ont été pourchassés par les FARDC en direction de Rukoko.
Les mêmes sources militaires confirment les mouvements intempestifs de ces rebelles sur le couloir de Nyamunindi depuis le début des opérations militaires contre leur bastion dans les moyens et hauts plateaux. Mais le lieutenant-colonel Innocent Habarugira, a précisé que des positions militaires ont été renforcées au lieu de l’incident.
Les FARDC, appuyées par la Monusco, mènent depuis début janvier des opérations contre les rebelles dans les Hauts Plateaux d’Uvira (Sud-kivu).
Selon les FARDC, quatre des vingt groupes armés actifs dans la province sont « complètement démantelés ».
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