Au total, 602 armes qui avaient été remises par les différents groupes armés étrangers et nationaux à la section DDRRR de la Monusco, ont été détruites vendredi 28 novembre au siège de la Monusco à Goma, en présence des autorités politico- militaires du Nord-Kivu et du sous-secrétaire général de l’Onu en charge de l’Etat de droits et des institutions de sécurité, en visite de travail dans cette province. Cette cérémonie s’est déroulée au moment où les autorités congolaises ont lancé l’opération «Ville sans armes» à Goma.
Sur les 602 armes remises, il y a celles de type AK 47, des mortiers, des lance-roquettes, des Mag, des Fals ainsi que des armes blanches. Elles doivent être détruites progressivement, après la cérémonie de destruction symbolique des autorités de vendredi.
Ces armes avaient été collectées par la section DDRRR de la Monusco auprès des combattants FDLR/Foca du Nord et Sud-Kivu, dans le cadre du processus de désarmement volontaire de ces combattants, commencé le 30 mai dernier.
Mais d’autres armes ont été remises par les combattants des groupes armés nationaux lors de leur reddition à la Monusco. Il s’agit notamment du M23, le NDC de Cheka, l’APCLS de Janvier, le Kifua fua ainsi que les combattants Nyatura.
Selon le gouverneur de province Julien Paluku, cette cérémonie est une voie de passage d’un moment de guerre vers un moment de stabilisation et de paix.
Ces armes collectées constituent un témoignage des efforts consentis par les Nations unies et le gouvernement congolais à assurer une paix durable à la population, a affirmé le chef de bureau de la Monusco par intérim, Josiah Obat.
Le travail de sensibilisation va se poursuivre, a-t-il poursuivi, pour amener ceux qui détiennent illégalement les armes de les remettre aux autorités compétentes, cela au moment où ces mêmes autorités ont lancé l’opération visant à mettre fin à la circulation d’armes à Goma et dans les territoires du Nord-Kivu.
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