Une journée de consultations nationales sur l’implication de la société civile dans le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba a été organisée vendredi 29 août à Kinshasa. Les acteurs de la société civile y ont été invités à vulgariser cet accord signé par onze pays africains pour permettre le retour de la paix dans l’Est de la RDC.
L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, présent lors des discussions, a appelé la société civile à jouer un rôle d’impartialité, d’objectivité et de responsabilité dans le mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre.
Le représentant adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC, Moustapha Soumare, a assuré que la communauté internationale allait accompagner la société civile dans cette démarche.
Pour sa part le coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba, François Mwamba qui a inauguré les travaux, a rappelé les réalisations de cet organe.
« Nous avons élaboré un plan de mise en œuvre des engagements souscrits par le gouvernement. Nous avons organisé un atelier d’élaboration des critères et indicateurs des performances de trois premiers engagements à savoir la réforme de l’armée, de la police et de la justice, la décentralisation », a-t-il énuméré.
Le président du Cadre de concertation de la société civile, Théodore Fumunzanza, a promis de poursuivre la sensibilisation dans les provinces pour expliquer le contenu et le bien- fondé de l’accord d’Addis-Abeba.
Lire aussi sur radiookapi.net:
- Grands Lacs: des enfants congolais appellent les dirigeants à œuvrer pour la paix
- Accord d’Addis-Abeba : le mécanisme national veut élaborer une feuille de route
- Mary Robinson en tournée régionale pour la mise en œuvre de l’accord d’Addis-Abeba
- François Muamba se réjouit de l’application de l’accord d’Addis-Abeba