Le tribunal de paix d’Assossa a condamné, vendredi 8 août, quatre femmes à trois mois de prison ferme. Elles sont accusées de détention de drogues qu’elles ont tentées de vendre aux pensionnaires de la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Ces femmes, venues pour visiter les détenus, en ont profité pour faire leur trafic «illégal».
Elles ont comparu dans une audience foraine de flagrance. La police de garde les a surprises à la barrière de la Prison centrale de Makala avec 2 kg de drogue sur chacune dissimilée dans leurs habits.
Le directeur de la prison centrale de Makala, colonel Thadée Kabisa, se réjouit que ces femmes soient appréhendées mais il estime que la sentence devrait être plus grave.
« Nous n’avions pas qualité d’aller en appel contre cette sentence très clémente. Le préjudice allait être grave. D’ailleurs, ils ont terni l’image de notre institution. Heureusement que nous les avons arrêtées à l’entrée. Elles ne s’étaient pas encore introduites dans la prison», a affirmé le colonel Thadée Kabisa.
Il pense que cette sentence «est une prime» qu’on leur a offerte.
«De toutes les façons, c’est déjà quelque chose. Elles ont manqué la rentrée scolaire de leurs enfants. Je regrette que nos mamans, nos sœurs fassent un mauvais usage de leurs corps intime pour cacher des choses comme la drogue», a-t-il déploré.
Le colonel Thadée Kabisa a annoncé que son équipe a instauré «une nouvelle méthode pour démanteler un vieux réseau qui avait élu domicile à la prison de Makala».
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