Le gouvernement de la RDC est appelé à soutenir les entreprises de presse dans la production de l’information à faible coût. C’est la principale recommandation formulée à l’issue du 8e congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) dont les travaux se sont déroulés du 19 au 21 juillet derniers à Kinshasa. Ces assises ont permis de renouveler l’équipe dirigeante de cette corporation des journalistes.
Les congressistes ont aussi demandé au gouvernement de ressusciter l’industrie du papier pour répondre aux besoins immenses des medias.
L’UNPC a également invité l’exécutif national à plaider pour revoir à la baisse le nombre de taxes et de baisser des redevances audiovisuelles imposées aux médias.
En septembre 2012, les responsables des médias audiovisuels avaient déploré « le montant exorbitant » qu’ils payent pour la redevance, soit 24 000 dollars américains par an.
A l’issue de leur congrès, les journalistes congolais ont par ailleurs proposé la multiplication des ateliers de renforcement des capacités sur le respect des règles d’éthique et de déontologie professionnelle.
Quant aux congressistes eux-mêmes, ils sont invités à cotiser annuellement et obligatoirement un montant de 20 000 Fc (21,7 dollars).
Certains ont émis le vœu de voir la commission des cartes élargie au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
Les congressistes ont réaffirmé la nécessité pour les journalistes de faire preuve d’un sens aigu de responsabilité et du respect des règles d’éthique et de déontologie.
Les organes de presse sont de leur côté appelés à se conformer aux dispositions légales pour leur fonctionnement.
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