Les forces de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) ont repêché quatorze survivants après le naufrage survenu lundi sur le lac Kivu dans la province du Nord-Kivu. Dans un communiqué publié mardi 6 mai, le chef de la mission onusienne, Martin Kobler, a indiqué que ce secours a été possible grâce à la participation de trois bateaux et deux hélicoptères des Nations unies.
Immédiatement après la découverte du bateau chaviré à partir d’un véhicule aérien sans pilote (drone), les Forces de la Monusco ont déployé tous les moyens matériels et humains pour porter secours aux passagers, a affirmé Martin Kobler.
Les rescapés ont été transportés vers une structure sanitaire de la Monusco, a indiqué la même source.
Shipwreck in Lake #Kivu. 14 passengers rescued by #MONUSCO were taken to our hospital, too many still seem to be missing
— Martin Kobler (@KoblerSrsg) 5 Mai 2014
Selon le même document, un des naufragés déjà mort a aussi été récupéré des eaux et au moins dix autres personnes sont toujours portées disparues.
A propos de ces disparitions, Martin Kobler se dit « profondément triste ».
« Mes pensées vont aux familles des victimes et des personnes encore portées disparues ; nous partageons leur affliction » a déclaré le chef de la Monusco.
Dix personnes sont portées disparues depuis lundi 5 mai dans un naufrage du canot rapide du gouvernement provincial du Nord-Kivu. Les causes de ce drame ne sont pas encore connues.
Selon le ministre provincial de Transport et Communication, Guillaume Bulenda, l’accident serait causé par des fortes vagues qui ont fait chavirer l’embarcation.
Certains habitants de Goma se demandent pourquoi ce voyage a été autorisé alors que la météo était déjà mauvaise tôt ce lundi.
Le nombre exact des passagers à bord de cette embarcation divise des sources officielles et indépendantes.
Les autorités provinciales parlent de 14 personnes déclarées sur le manifeste mais plusieurs sources au port indiquent que plus d’une vingtaine de personnes avaient embarqué sur cette navette.
La Société civile du Nord-Kivu se dit affectée par ce nouveau drame et réclame une enquête.
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