Le Cadre de concertation de la société civile de Likasi a confirmé la présence des femmes et des enfants mineurs dans la carrière de Kamantanda au Katanga. Le président de cette organisation, Théodore Sapu, l’a déclaré, dimanche 9 février, lors d’une réunion avec des leaders communautaires.
« On a présenté la situation tel qu’à Kamantanda, il n’y a plus d’enfants, ni de femmes. Nous avons tiqué parce que nous avons d’autres éléments. Notre dernière enquête renseigne que des enfants sont toujours là », affirme Théodore Sapu.
Lors de la visite de Martin Kobler, le patron de la Monusco, sur ce site la semaine dernière, des leaders communautaires lui avaient laissé entendre que des femmes et des mineurs ne travaillaient pas dans cette mine.
Théodore Sapu dément cette déclaration et indique que des femmes et enfants engagés dans cette mine s’occupent de l’évacuation des minerais du cuivre et du cobalt extraits du sous-sol vers le lieu de lavage.
Selon lui, le souci des enquêtes menées par son organisation est de sortir ces enfants pour qu’ils rentrent à l’école.
En octobre 2012, la section protection de l’enfant de l’Unicef et l’Ong internationale Groupe One avaient déploré la présence de 43 000 enfants de moins de 16 ans qui travaillent dans les carrières minières notamment à Kipushi, Kolwezi et Likasi (Katanga).
Le ministre provincial des Mines du Katanga, Mumba Gama, avait invité en juin 2013, les creuseurs artisanaux à s’affilier à des coopératives agréées. D’après lui, cette mesure devrait permettre de lutter contre la déperdition scolaire des enfants qui quittent les écoles pour aller travailler dans les mines.
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