Les agents des Lignes maritimes du Congo (ex CMZ) sont en grève depuis lundi 27 janvier. Ils ont répondu à l’appel lancé par l’intersyndical des entreprises publiques pour protester contre la réduction de leurs salaires. Selon eux, la direction de leur entreprise tente de réduire de trois cents voire quatre cents dollars américains à chacun sur l’ensemble de leur rémunération.
Hors de leurs bureaux au bas de l’immeuble situé au centre ville non loin du quartier général de la Monusco, ces agents étaient munis des banderoles, rameaux et fanfares pour manifester leur mécontentement.
« Le salaire et les primes ont été diminuées. Les avantages, les mesures conservatoires ont été violées. Nous sommes dehors par la mauvaise volonté de madame [le responsable de LMC] », ont-ils affirmé. Ils accusent la patronne des LMC d’avoir pris une décision qui viole la législation en matière du travail.
Pour sa part, l’Administrateur déléguée de LMC, Caroline Mawandji, rejette toutes ces accusations, qualifiant cette grève « de sauvage ».
« A partir du moment où les partie conviennent de se retrouver le 28 [janvier], vous ne pouvez pas amener les gens dans la rue le 27 [janvier]. Que chacun vienne avec sa fiche et prouver ce qu’on lui a retenu », a affirmé Caroline Mawandji.
Une réunion de conciliation de vues a été aussitôt convoquée par l’inspection du travail. Elle est prévue mardi 28 janvier. Elle a pour but de tenter de réconcilier les deux parties.
Arrêt de travail à Boma
Les travailleurs des LMC ont également débrayé dans la ville de Boma (Bas-Congo). En attendant la réunion de Kinshasa, un service minimum a été mis en place pour ne pas perturber les activités au port de Boma. Ces grévistes ne jurent que sur l’abrogation de la mesure prise par ’Administrateur déléguée de LMC, Caroline Mawandji.
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