La Société civile de Bokungu appelle la communauté humanitaire à venir en aide aux adeptes de la secte nudiste Kitawala. Selon cette structure citoyenne, les « Kitawalistes » vivent dans de mauvaises conditions depuis leur sortie de forêt il y a quelques semaines. Parmi la centaine de membres de cette communauté, sept sont décédés de maladie en un mois, faute de moyens pour se faire soigner.
Ces Kitawalistes ont décidé d’abandonner la forêt dans laquelle ils vivaient depuis 53 ans. D’abord une vingtaine il y a quelques semaines, ils sont aujourd’hui une centaine à en être sorti. Mais ils ont du mal à s’adapter à la vie dans le village.
Selon le président de la Société civile de Bokungu, Camille Baka Isape, ces hommes, femmes et enfants nus vivent dans la promiscuité et dorment à même le sol. Ils ne disposent pas d’installations hygiéniques.
Outre les sept personnes décédées, quinze malades ne bénéficient toujours d’aucune prise en charge.
Bien qu’ayant reçu de l’ONG Caritas des bâches, moustiquaires et ustensiles de cuisine, don de l’Unicef, ces Kitawalistes vivent dans de mauvaises conditions.
La Société civile appelle les autorités à intervenir en leur faveur.
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