L’eau ne coule plus dans les robinets de la cité de Baraka (Sud-Kivu) depuis une semaine à cause d’une panne de la tuyauterie à la source de captage. Des leaders communautaires craignent l’apparition des maladies hydriques et demandent aux autorités provinciales et locales ainsi qu’aux organisations œuvrant dans le secteur de l’hygiène de trouver une solution à ce problème.
Les habitants de la cité s’approvisionnent en eau au Lac Tanganyika, multipliant les risques de propagation du choléra et de la diarrhée notamment chez des enfants.
Pour trouver de l’eau potable, certaines femmes accompagnées de leurs enfants parcourent 3 à 4 km à la recherche des sources aménagées.
Le président du comité local de gestion de l’eau potable, Charles Etongo, dit attendre le rétablissement de la situation sécuritaire à Baraka pour y envoyer une équipe de techniciens.
Il dit refuser de mettre en danger la vie de ses techniciens, rappelant qu’en juillet 2003, onze de ces agents avaient été tués dans la même cité par des hommes armés non identifiés.
La cité de Baraka compte plus de 93 000 habitants. Des milices s’y affrontent régulièrement depuis plusieurs semaines.
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