Plus de cent cinquante cas des violences sexuelles ont été enregistrés entre juillet 2012 et juillet 2013 dans le territoire de Faradje (Province Orientale), a indiqué dimanche 11 août le président de la société civile locale, Jean-Pierre Mogo Lombi. La majorité de victimes sont des filles-mères dont l’âge varie entre dix et quinze ans.
«Il y a recrudescence des violences à grande échelle. Chaque semaine on enregistre au moins trois cas. Si on parcourt la chefferie de Dongo, de Doka et d’Obeleba, on peut avoir 12 cas par mois», a affirmé Jean-Pierre Mogo Lombi.
Très souvent, les auteurs de ces actes commettent leurs forfaits après s’être enivrés de bière, a-t-il expliqué.
«Même les mineurs se donnent le luxe de prendre de la bière, de s’enivrer, et de faire n’importe quoi», a ajouté Jean-Pierre Mogo Lombi.
Il a invité les autorités provinciales à combattre ce fléau.
«Nous lançons le cri d’alarme vers le ministère de la Santé et celui de genre et famille pour une sensibilisation très élargie dans le territoire de Faradje afin de minimiser la recrudescence des violences sexuelles qui s’opèrent dans notre contrée», a plaidé Jean-Pierre Mogo Lombi.
Pour sa part, le ministre provincial de la Santé publique, famille, genre et enfant, Jeanne Alasha, a indiqué qu’un atelier sur la lutte contre les violences sexuelles va se tenir à Kisangani à partir de mardi 13 août. Il réunira plusieurs forces vives de la Province Orientale, afin de monter des stratégies de lutte contre les violences sexuelles et élaborer une planification de trois ans.
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